Nishga Girl to be presented in future Canadian Museum of History

Gatineau, Quebec, July 10, 2013 — Following a meeting with the donors of the Nishga Girl and representatives of the National Association of Japanese Canadians, the Canadian Museum of Civilization has determined that the Nishga Girl will have a place at the future Canadian Museum of History.

Commissioned in 1967, the Nishga Girl is one of more than 200 fishing vessels built by master Japanese-Canadian boat builder Judo “Jack” Tasaka. A traditional wooden gillnetter, it is over 10 metres long, 3 metres high, approximately 3 metres wide and weighs several tons.

The Nishga Girl was donated to the Museum in 1998 by Nisga’a Chief Harry Nyce and his wife, Deanna, who owned and operated the boat out of Prince Rupert for nearly thirty years. It was substantially restored by the Museum before becoming a key part of the West Coast Communities exhibit in the Canada Hall in 2002.

“In addition to bringing to life the role the salmon industry played in the development of the West Coast, the Nishga Girl also tells the moving story of how two communities helped each other during difficult episodes in our history,” says Mark O’Neill, President and CEO of the Canadian Museum of Civilization Corporation. “After Monday’s meeting with the donors and the representatives of the National Association of Japanese Canadians, we have concluded that the story of the Nishga Girl will continue to be told in the new Canadian history hall but in the broader context of the histories of the Nisga’a and the Japanese-Canadian communities.”

“The Nishga Girl has memorialized an important period of Canadian history on the West Coast for Japanese-Canadians, the Nisga’a people and the Nyce family. More than 1,000 similar gillnet boats were seized by the government from Japanese-Canadian fishermen during the Second World War. Other gillnet boats were used by First Nations fishers for commercial and other purposes; often providing a means to fund political activities aimed at recognizing and protecting what are now constitutionally protected rights. The Nishga Girl has served my family well and we are pleased that she will be displayed in the Canadian Museum of History as permanent exhibit so that all Canadians and other visitors may continue to enjoy her,” says Chief Nyce. “Deanna and I are very pleased that the Nishga Girl will stay at the Museum and be part of the new Canadian history hall.”

The Nishga Girl has deep symbolic importance for Japanese-Canadians: more than 1,000 similar gillnet boats were seized by the government from Japanese-Canadian fishermen during the Second World War. At the time of the Nyce family’s donation, the Japanese-Canadian community raised money to help pay for shipping the Nishga Girl from the West Coast to the Museum.

“The NAJC is pleased that Nishga Girl will remain in the new Canadian Museum of History as a testament to the sacred bond between the Nisga’a First Nations and Japanese Canadians. We recognize the importance of engaging in community consultation; to exercise cultural sensitivity in the handling and display of artifacts in collections and to move toward an inclusive history. We acknowledge with appreciation the Nyce family; the many Canadians who voiced their support of Nishga Girl, and to Mr. Mark O’Neill, who personally took the time to reach out to us and ensure that the matter was resolved to the satisfaction of all parties,” says Ken Noma, President of the National Association of Japanese Canadians.

The Canadian Museum of Civilization will soon become the Canadian Museum of History. As part of this transition, the Museum is creating the largest, most comprehensive permanent exhibition on Canadian history ever developed. This new hall, to be ready in time for the 150th Anniversary of Confederation in 2017, will replace the current Canada Hall and Canadian Personalities Hall.

The Canadian Museum of Civilization is the centre for research and public information on the social and human history of the country. Located on the shores of the Ottawa River in Gatineau, Quebec, the Museum is Canada’s largest and most popular cultural institution, attracting over 1.2 million visitors each year. The Museum of Civilization’s principal role is to preserve and promote the heritage of Canada for present and future generations, thereby contributing to the promotion and enhancement of Canadian identity.


 

Le Nishga Girl sera exposé au  nouveau Musée canadien de l’histoire

 

Gatineau (Québec), le 10 juillet 2013 — À la suite d’une réunion qui a rassemblé les donateurs du bateau de pêche Nishga Girl et des représentants de la National Association of Japanese Canadians (NAJC), le Musée canadien des civilisations a décidé que l’embarcation sera exposée dans le nouveau Musée canadien de l’histoire.

Commandé en 1967, le Nishga Girl est l’oeuvre de Judo « Jack » Tasaka, un talentueux constructeur de bateau canado-japonais qui en a fabriqué plus de 200 au cours de sa carrière. Ce bateau traditionnel en bois à filet maillant, ou fileyeur, pèse plusieurs tonnes et mesure plus de 10 mètres de long, trois mètres de haut et environ trois mètres de large.

Le chef de la Nation des Nisga’a, Harry Nice, et sa femme Deanna, possédaient le Nishga Girl et l’ont utilisé pendant plus de trente ans au large de Prince Rupert avant d’en faire don au Musée en 1998. Le bateau a été en grande partie restauré par le Musée avant qu’il n’occupe une place privilégiée dans l’exposition sur les communautés de la côte ouest, en 2002, dans la salle du Canada.

« Le Nishga Girl permet non seulement de mettre en évidence de manière dynamique le rôle joué par l’industrie de la pêche au saumon dans le développement économique de la côte ouest du Canada, mais également de raconter des histoires touchantes sur la solidarité dont ont fait preuve deux collectivités pendant des périodes difficiles de notre histoire », a déclaré Mark O’Neill, président-directeur général de la Société du Musée canadien des civilisations. « À la suite de la réunion que nous avons tenue lundi avec les donateurs et des représentants de la National Association of Japanese Canadians, nous en sommes venus à la conclusion que nous devons continuer de faire connaître l’histoire du Nishga Girl, mais dans le cadre de l’histoire de la Nation des Nisga’a et de celle de la communauté canado-japonaise, dans la nouvelle exposition consacrée à l’histoire canadienne. »

« Le Nishga Girl représente pour la communauté canado-japonaise, la Nation des Nisga’a et la famille Nyce une période importante de l’histoire canadienne qui s’est déroulée sur la côte ouest du Canada. Plus de 1000 fileyeurs semblables appartenant aux Canado Japonais ont été saisis par le gouvernement au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les Premières Nations ont utilisé des fileyeurs pour faire du commerce, entre autres; ces bateaux nous ont souvent permis de soutenir financièrement l’action politique visant à faire valoir et à protéger des droits aujourd’hui reconnus par la Constitution. Le Nishga Girl a été d’une grande utilité à ma famille et nous sommes ravis de savoir qu’il sera exposé en permanence au Musée canadien de l’histoire, afin que tous les visiteurs canadiens et étrangers puissent continuer d’y avoir accès », a dit le chef Nyce. « Deanna et moi sommes très heureux que le Nishga Girl reste au Musée et qu’il fasse partie de la nouvelle salle consacrée à l’histoire du Canada. »

Le Nishga Girl revêt une grande importance aux yeux de la communauté canado-japonaise, car il a valeur de symbole : plus de 1000 fileyeurs semblables utilisés par les pêcheurs de la communauté ont été saisis par le gouvernement pendant la Seconde Guerre mondiale. Lorsque la famille Nyce a fait don du bateau au Musée, les Canado Japonais ont recueilli l’argent nécessaire pour aider à payer le coût du transport du Nishga Girl, de la côte ouest du Canada vers le Musée, à Gatineau.

« La NAJC est ravie de savoir que le Nishga Girl demeurera dans le nouveau Musée canadien de l’histoire, symbolisant ainsi le lien sacré unissant la Nation des Nisga’a et la communauté canado-japonaise. Nous reconnaissons l’importance de faire participer la communauté en la consultant, d’être sensibilisé aux réalités culturelles lorsqu’on manipule et expose des artefacts dans des collections et d’adopter un récit historique qui n’exclut personne. Nous sommes reconnaissants à la famille Nyce, aux nombreux Canadiens qui ont démontré leur attachement au Nishga Girl et à Mark O’Neill, qui a pris le temps de nous rencontrer personnellement et de trouver une solution à la satisfaction de toutes les parties concernées », a déclaré Ken Noma, président de la National Association of Japanese Canadians.

Le Musée canadien des civilisations deviendra bientôt le Musée canadien de l’histoire. Au cours de sa transformation, le Musée se dotera d’une nouvelle exposition permanente sur l’histoire canadienne, l’exposition la plus vaste et la plus détaillée jamais présentée sur l’histoire du pays. La nouvelle exposition sera prête pour le 150e anniversaire de la Confédération, en 2017, et remplacera les expositions de la salle du Canada et de la Salle des personnalités canadiennes.

Le Musée canadien des civilisations est un centre voué à la recherche et à l’information publique sur l’histoire sociale et humaine du pays. Situé sur les rives de la rivière des Outaouais à Gatineau, au Québec, le Musée est l’institution culturelle la plus vaste et la plus populaire du Canada, attirant plus de 1,2 million de visiteurs chaque année. Le rôle principal du Musée des civilisations consiste à préserver et à faire connaître le patrimoine du Canada pour les générations actuelles et futures, contribuant ainsi à promouvoir et à renforcer l’identité canadienne. 

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